CURIOSITÉ / Et tout commença en Meuse pour l’entreprise Vilmorin

À l’occasion d’une visite guidée, des élèves et professeurs du lycée agricole de Bar-le-Duc ont pu voir des documents relatifs à Philippe-Victoire Lévêque de Vilmorin, un Meusien au destin peu commun ! Issu d’une famille nombreuse tirant ses revenus de la terre, le natif de Landrecourt se retrouve orphelin à l’âge de 13 ans. Il part pour Paris et suit des études de médecine et de botanique. Son destin bascule lorsqu’il entre en relation avec le botaniste de Louis XV, Pierre d’Andrieux, dont la famille possède une société de graines depuis 1743. Philippe-Victoire se marie avec la fille d’Andrieux, la grainetière Adélaïde. Il hérite de l’entreprise et devient propriétaire de la société renommée pour l’occasion Vilmorin-Andrieux. La firme devient un grand producteur français de semences. Successivement, chaque génération apporte des avancées notables en botanique. Philippe-Victoire démocratise par exemple la betterave champêtre ou le rutabaga. Philippe-André (1776-1862) poursuit l’oeuvre de son père et développe l’Arboretum Vilmorin. Louis (1816-1860) travaille sur la sélection et la culture des plantes, il constate la possibilité de sélectionner certaines caractéristiques des plantes pour parvenir à créer de nouvelles variétés. Henry (1843-1899) pratique l’hybridation du blé pour en obtenir un haut rendement et poursuit le travail autour de la betterave à sucre. Passionné par les iris, Philippe (1872-1917) est le créateur de l’arboretum de Pézanin en Bourgogne. Sa fille Louise (1902-1969) fut une femme de lettres réputée.

Archives départementales de la Meuse, cote 4°2774

ANNIVERSAIRE / Les forges d’Haironville à l’époque des Bourlon 🏭

La vallée de la Saulx est depuis longtemps un terrain propice à l’industrie du fer. En 1535, le chapitre de Saint-Maxe qui possède un moulin du côté d’Haironville décide de le transformer en forges. Au XVIIème siècle plusieurs propriétaires se succèdent jusqu’à ce que Jacques Louis Bourlon reprenne en main les forges pour les moderniser et les développer. Puis comme l’atteste ce document, c’est devant notaire le 15 décembre 1775 que Jean-Baptiste Bourlon, fils de Jacques Louis et seigneur d’Haironville, vend l’ensemble à son cousin. Louis François Bourlon demeurant à Asfeld récupère alors la forge d’Haironville avec son fourneau et les bâtiments qui composent l’usine ! L’affaire familiale continue avec son fils Pierre Henri qui devient directeur des forges en 1784. Après les remous révolutionnaires, il parvient à en reprendre la gestion jusqu’à son décès. Peu de temps après, une nouvelle page s’écrit pour l’industrie haironvilloise lorsqu’un nouveau propriétaire acquiert l’ensemble en 1829...

Archives départementales de la Meuse, cote 1 J 186

INFO / 📣 Fermetures exceptionnelles des Archives de la Meuse les vendredis 26 décembre 2025 et 2 janvier 2026. Merci de votre compréhension et bonnes fêtes de fin d’année ! 🎄

ANNIVERSAIRE / Création d’une salle des fêtes à Dammarie-sur-Saulx ! 🎉

En 1925, la municipalité de Dammarie propose des aménagements pour créer une spacieuse salle des fêtes. C’est une occasion de faciliter plusieurs aspects de la vie locale. Par exemple, en raison de sa centralité au cœur du canton, la commune est régulièrement choisie pour être le lieu de réunions publiques d’intérêt régional. Le projet doit se concrétiser dans les locaux scolaires déjà existants après transfert de la classe dans un autre espace. L’inspecteur d’académie de la Meuse adhère à cette proposition. Le 19 décembre, le préfet de la Meuse donne son accord sous réserve que cette salle des fêtes soit mise à disposition des écoles pour des séances récréatives ou pour de l’enseignement cinématographique.

Archives départementales de la Meuse, cote 2 O 358

ANNIVERSAIRE / 120 ans de la loi de séparation des Églises et de l’État

La loi de séparation des Eglises et de l’Etat, adoptée le 9 décembre 1905 à l’initiative du député Aristide Briand, a rencontré parfois des résistances dans la population meusienne… Aussi, dans une circulaire du 8 décembre 1906, le Préfet de la Meuse rappelle aux maires concernés qu’ils doivent faire enlever les emblèmes religieux qui se trouvent encore dans l’école publique de leur commune. Certains s’émeuvent de la disparition de ces objets. Ainsi, par cette pétition du 6 février 1907 adressée au préfet, les habitants de Mesnil-sous-les-Côtes réclament le retour du crucifix dans l’école communale.

Archives de la Meuse, cote 174 M 3

ANNIVERSAIRE / Hier et aujourd’hui : Grimaucourt-près-Sampigny ⏳

Il y a tout juste cent ans, un plan de Grimaucourt était dressé suite à une demande d’aliénation d’immeubles communaux. En s’appuyant sur une vue contemporaine, il est intéressant de voir les changements (ou pas) qu’il peut y avoir dans une commune comme celle-ci !

Archives départementales de la Meuse, cote 114 Fi 1885 / Google Earth (earth.google.com)