ANNIVERSAIRE / La machine à battre le blé de Maurice Aubriot

Dans la droite lignée des innovations techniques des siècles derniers, le XIXème siècle accentue les progrès dans le domaine agricole. De nombreux inventeurs conçoivent des machines performantes, améliorent les rendements et facilitent les travaux de la terre. Maurice Aubriot, horloger de son état établi à Revigny a ainsi conçu une machine qui peut battre environ 80 à 100 boisseaux de blé par jour. Le 17 novembre 1825, l’inventeur propose son projet au préfet de la Meuse en vue de le faire valoir auprès du ministre de l’Intérieur.

Archives départementales de la Meuse, cote 1 J 203

ACTU / Retour en images sur l'ouverture des UHSM

Hier après-midi, les Universités d'hiver de Saint-Mihiel ont ouvert leurs portes. Les chercheurs ont ouvert une multiplicité de réflexions autour des notions attachées aux formes de résistance, quelles soient politiques, religieuses, sociales, intellectuelles, culturelles, alimentaires, climatiques, technologiques, philosophiques...
N'hésitez pas à venir assister aux conférences qui se poursuivent toute la journée ainsi que demain matin.
Retrouvez le programme complet de l'événement sur la publication Facebook du 3 novembre dernier ou sur notre site Internet.

ANNIVERSAIRE / Le maréchal Exelmans

Il y a 250 ans, Rémy Joseph Isidore Exelmans vit le jour à Bar-le-Duc. Son destin militaire commence dès 16 ans au sein du 3ème bataillon des volontaires de la Meuse. S’ensuivront des hauts faits militaires et des combats lors des grandes batailles révolutionnaires et impériales : Valmy, Fleurus, Austerlitz, Eylau... Sur la place nommée en son honneur à Bar-le-Duc, une citation inscrite sur la statue rappelle l’insistance de l’empereur Napoléon sur son sens de la bravoure. Louis-Napoléon Bonaparte le nomme maréchal de France en 1851 pour le récompenser de sa fidélité au clan Bonaparte. Dans une missive conservée aux Archives, Exelmans remercie le maréchal Pelet qui le félicite de cette élévation au maréchalat !

Archives départementales de la Meuse, cote 1 J 371

ANNIVERSAIRE-ÉPHÉMÉRIDE / Le Bleuet de France, symbole national reconnu par l’État en 1925

Le 11 novembre (avec le 8 mai) voit chaque année une grande floraison de bleuets ! Pour occuper les blessés de la Grande Guerre et pour leur permettre de percevoir un petit revenu, les infirmières Charlotte Malleterre et Suzanne Lenhardt ont l’idée de faire confectionner des bleuets en tissu. Cette fleur colorée (tout comme le coquelicot) est l’une des rares qui surgit parfois des terrains de guerre ravagés. Elle dénote avec la désolation des tranchées, rappelle le surnom donné aux jeunes recrues et évoque l’une des couleurs nationales. En 1925, l’idée se concrétise durablement et prend toute son ampleur puisque le Bleuet de France est officiellement reconnu comme symbole national par l’État. De nos jours, et au delà de la Grande Guerre, c’est désormais l’ensemble des conflits et des victimes de guerre qui sont commémorer chaque année à travers ce symbole de souvenir, de solidarité, d’espoir et de paix. Depuis 1991, l'Œuvre nationale du Bleuet de France est administrée par l'ONaCVG.

Archives départementales de la Meuse, cote 2139 W 49

EN DIRECT (ou presque…) / Avant-après : montage de l’exposition « La Résistance en Meuse » ce matin à St-MIhiel.

L’exposition y est présentée dans le cadre des Universités d’Hiver, avec des visites programmées pour les scolaires et vendredi 14 novembre, après les conférences.

ANNIVERSAIRE / Khai Dinh, empereur de l’Annam de 1916 à 1925

Le 6 novembre 1925, Khai Dinh, l’empereur d’Annam (alors territoire relevant de l’empire colonial français), meurt d’une tuberculose dans son palais de Hué. En 1922, le jeune prince Vinh Thuy, futur empereur Bao Dai, doit se rendre en France pour y recevoir une éducation européenne. L’empereur décide d’accompagner son fils. L’événement est exceptionnel puisqu’il constitue la première sortie de l’empereur hors de son territoire ainsi que la première visite d’un empereur d’Annam en Europe. Lors de ce périple en France, il s’arrêtera à Verdun les 24 et 25 juillet. Bien évidemment, l’observation de lieux marquants de la Première Guerre mondiale est au programme de ces journées (fort de Vaux, tranchée des baïonnettes, ossuaire de Douaumont...) ainsi qu’un passage au palais épiscopal ou à la cathédrale de Verdun.

Archives départementales de la Meuse, cote 90 T 1922