Manuscrits de la bibliothèque bénédictine de Saint-Mihiel

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Origine

La bibliothèque de l'ancienne abbaye bénédictine de Saint-Mihiel est toujours abritée dans ses bâtiments d'origine. Ses collections sont constituées autour du noyau originel appelé fonds bénédictin, qui contient aujourd'hui près de 9000 volumes, dont 58 manuscrits du IXe au XVIe siècle. L'intégrité des collections a souffert de dispersions au début du XIXe siècle ; les combats et les actes de vandalisme de la Première Guerre mondiale ont aussi provoqué de nombreuses pertes. 15 manuscrits sont toujours manquants sur les 73 recensés dans le Catalogue général de 1861.

Bibliographie

Catalogue général des manuscrits conservés des bibliothèques publiques des départements, t. III, Paris, 1861, p. 511-539.

COLLIN-ROSET (Simone), "Le catalogue des manuscrits de l'abbaye de Saint-Mihiel (1779)", Lotharingia, tome XV, 2009, p. 5-72.

Mots clés lieux

Manuscrit de saint Athanase

Cote/Cotes extrêmes

Z 28 (Cote)

Date

VIIIe-IXe siècle

Description physique

In-octavo oblong sur papier. Reliure en basane, titre frappé.

Origine

Bibliothèque bénédictine de Saint-Mihiel

Histoire de la conservation

Ce manuscrit est le plus ancien connu provenant de l'ancienne bibliothèque de l'abbaye bénédictine de Saint-Mihiel. Le manuscrit est resté dans la bibliothèque jusqu'en octobre 1915, date à laquelle les ouvrages de la bibliothèque ont été transférés à Metz par l'armée allemande pour les protéger des bombardements. Lors de la réinstallation des ouvrages dans la bibliothèque, les seize manuscrits les plus précieux, dont celui de Saint-Athanase, sont constatés manquants. En 2007, sa trace est retrouvée chez un marchand de livres à Hambourg (Allemagne). Racheté grâce à des fonds publics, il réintègre la bibliothèque en juillet 2008.

Présentation du contenu

Le manuscrit dit "de Saint-Athanase" contient une collection de traités théologiques destinés à lutter contre l'arianisme.

En tête du volume se trouvait un ex-libris en forme d'anathème libellé ainsi : "Liber sancti Michaelis. Si quis eum abstulerit a monatserio almi Michaelis anathema sit", peut-être daté du XIIe siècle mais aujourd'hui disparu.