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Archives départementales de la Meuse
15/03/2025, 09:00
ANNIVERSAIRE / Pierre-Joseph de Neyon de Villiers
Pierre-Joseph de Neyon de Villiers vit le jour le 15 mars 1725 dans le vieux château de Ménil-sur-Saulx. En 1735 (alors âgé de 10 ans), il entre comme enseigne dans le régiment de Choiseul, une unité d'infanterie alors commandée par le comte de Meuse. Au début de la guerre de Succession d’Autriche, lorsque Louis XV demande au roi Stanislas de lever des troupes en Lorraine, le jeune homme devient lieutenant au régiment de Marinville en 1742. Si l’on retrouve d’autres traces du militaire lors de campagne en Europe (en 1744 au régiment Royal-Lorraine, puis en 1747 comme capitaine des volontaires de Fischer), la carrière de Neyon de Villiers prend davantage d’ampleur lorsqu’il part pour le Nouveau Monde après 1749. Après avoir épousé Thérèse Claudine du Bot en 1754, il se distingue particulièrement comme commandant du fort Chartres en Louisiane. Il retourne un temps en France pour défendre Louis Billouart de Kerlerec (ancien gouverneur de la Louisiane) dans un procès. Enfin, c’est en Guadeloupe que l’officier termine sa carrière (colonel du régiment de Guadeloupe en 1772, brigadier général d'infanterie en 1776, colonel lieutenant du roi à Basse-Terre, brigadier des armées du roi et gouverneur de Marie-Galante en 1777).
Pavillon du vieux château de Ménil-sur-Saulx, angle nord-ouest, 2 mai 1957, Archives départementales de la Meuse, cote 1 J 32 -
Archives départementales de la Meuse
11/03/2025, 07:59
ÉPHÉMÉRIDE / La journée mondiale de la plomberie
Le 15 juin 1787, un contrat est passé entre la fabrique de la paroisse Saint-Médard de Verdun et le marchand plombier François Huguin. Celui-ci s’engage à fournir du métal et de l’étain d’Angleterre en vue de fondre deux nouvelles cloches. C’est chose faite faite le 17 août de la même année. Assisté des trois députés désignés pour cette affaire, François Huguin est également attendu pour la surveillance de la mise en fourneau du métal. Les nouvelles cloches peuvent désormais sonner puisque le 18 août 1788, le plombier confirme la réception d’une somme de 1952 livres et 12 sols.
Archives départementales de la Meuse, cote 16 G 541 -
Archives départementales de la Meuse
08/03/2025, 08:28
ÉPHÉMÉRIDE / Journée internationale des droits des femmes 2025
Parmi les titres de presse, les Archives conservent des éditions parues entre décembre 1937 et août 1939 : Femmes de la Meuse. Soutenu par l’Internationale communiste, le Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme est un mouvement de volonté pacifiste et antifasciste. Il est fondé à Paris en 1934 lors du Congrès mondial des femmes organisé par le mouvement « Amsterdam-Pleyel ». Le mouvement cesse d’exister en octobre 1939. Plusieurs filiales de l’organisation publiaient des revues telles que le bimensuel du Comité des femmes de Bar-le-Duc.
Archives départementales de la Meuse, cotes 125 T 1938 et 125 T 1939 -
Archives départementales de la Meuse
03/03/2025, 07:00
FLASH-BACK / Petits Ligier
Lors des dernières vacances, « nos » petits Ligier ont exploré l’écriture au fil du temps, avec deux ateliers : calligraphie et abcd’r. On vous propose de découvrir quelques-unes de leurs œuvres !!!
À noter : Vous êtes enseignants ? Ces ateliers sont aussi proposés pour les scolaires ! -
Archives départementales de la Meuse
28/02/2025, 07:30
ACTU / Salon International de l’Agriculture 2025
Débutée le 22 février, la 61ème édition du Salon International de l’Agriculture fermera ses portes dimanche soir. Un événement placé sous le regard d’Oupette, l’égérie de race Limousine. Une fois de plus, la Meuse est bien représentée grâce aux producteurs et éleveurs du département ! Historiquement, le milieu du XIXème siècle amorce le développement des concours agricoles. Côté national, c’est en 1855 qu’est lancé un premier concours, ancêtre tout trouvé du Salon de l’Agriculture.
Archives départementales de la Meuse, cote 112 Fi 11 -
Archives départementales de la Meuse
26/02/2025, 09:00
ANNIVERSAIRE / Nicolas Joseph Cugnot et son fardier
Au rond-point de l’entrée de Void-Vacon, impossible de rater la représentation d’une étrange machine à vapeur. Cette image évoque le fardier de Nicolas Joseph Cugnot que l’on aperçoit également sur cette photographie de l’ancienne statue. Le bas-relief a pu être préservé et s’est inséré sur l’actuel monument. Natif de la commune, l’ingénieur militaire est considéré comme l’inventeur du premier véhicule automobile de l’Histoire ! À savoir, une machine mue par elle-même grâce à une chaudière à vapeur. Le premier fardier voit le jour en 1769 et les premiers essais conduisent à la réalisation d’une nouvelle machine en 1770. Suite à des problèmes de freins, un accident survient et suspend l’avancée du projet. Malgré une réparation en 1771, c’est faute de soutien que la machine de Cugnot va tomber dans l’oubli. De nos jours, le Musée des Arts et Métiers de Paris conserve l’engin.
Archives départementales de la Meuse, cote 24 Fi 306 / 6