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Achat, le 24 janvier 2008
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Catalogues, plans de fourneaux, correspondance. Ce fonds qui provient des forges de Vadonville - catalogues et correspondance du XIXe siècle - se trouvaient chez un particulier, dans le département des Côtes-d'Armor. La forge de Vadonville est fondée en 1718 par Louis-Ignace Rehé, avocat, prévôt et maire royal de Saint-Mihiel. Cet homme d'affaires cherche ainsi à rentabiliser les bois de Commercy qu'il détient en acencement depuis 1712. En 1720, il cède le comté de Sampigny, l'acensement de la forêt de Commercy et le haut-fourneau de Vadonville à Antoine Pâris qui, avec ses frères, est financier et munitionnaire des armées du roi Louis XV. Le domaine, les forges et leur gestion, sont confiés à des fermiers. On parle dès lors des "forges de Sampigny" qui regroupent à ce moment le haut-fourneau de Vadonville, avec sa fonderie, et la forge de Commercy. Après 1814, c'est la famille Paillot qui administre la forge jusqu'en 1870, année où une descendante, la marquise de Louvencourt, loue l'usine avant de la vendre à la société François Vaillant et Cie, créée en 1820 à Metz. Cette entreprise a choisi de quitter la Lorraine annexée par l'Allemagne. Elle est spécialisée dans la fourniture d'accessoires de casernement, d'articles de cavalerie et surtout d'appareils de cuisine et de chauffage pour l'armée, désormais fabriqués à Vadonville. C'est finalement la société E. Dupont et Cie qui en est propriétaire au moment où elle ferme ses porte en 1963.
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