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Rencontres sportives en Meuse

Les Jeux olympiques sont l'une des plus anciennes formes connues de compétitions sportives. Si aucune épreuve ne s’est jamais déroulée en Meuse, le territoire a accueilli à deux reprises le passage de la flamme olympique : pour les jeux de Paris 2024, mais également lors des Jeux d’hiver d’Albertville en 1992. La Meuse voit également passer des épreuves de compétitions internationales, comme le Tour de France en 1934, 1993 ou récemment en 2022. Outre la compétition, chacun de ces passages est l’occasion de mettre en lumière le territoire et des communes meusiennes.

Épreuves nationales, régionales ou départementales, chaque semaine se déroulent en Meuse des compétitions sportives. Ces rencontres reflètent l’évolution de la pratique sportive en Meuse. À la gymnastique, l’escrime, le vélo et le tir qui prédominent à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, succède la culture de masse des sports collectifs (football, basket, hand…). D’autres pratiques se sont développées en Meuse comme le tennis ou le golf, ainsi que les activités sportives en pleine nature, comme l’escalade, la spéléologie ou le kayak.

Le milieu scolaire organise également des rencontres sportives. L’USEP (Union sportive de l’enseignement primaire) est notamment chargée d’organiser les lendits en fin d’année scolaire. Cette « fête du sport » est particulièrement prisée en Meuse dans les années 1960-1970. Les courses de cross rassemblent également plusieurs dizaines ou centaines d’élèves selon les localités. Outre les valeurs sportives, ces rencontres créent de la cohésion entre les établissements scolaires et les élèves.

Rencontres sportives à Bar-le-Duc dans les années 1900

  • Programme de courses de chevaux à Bar-le-Duc, 1906.

En 1906, une nouvelle société de courses de chevaux est créée à Bar-le-Duc. Le 1er juillet, l’hippodrome de Popey accueille les spectateurs qui peuvent parier sur sept courses. La ville de Bar-le-Duc s’implique dans l’organisation de plusieurs manières : financements, organisation de l’événement, fermetures de voies de circulation, mesures pour assurer l’ordre public… Outre un intérêt sportif et festif, la municipalité y voit également l’opportunité de retombées économiques non négligeables pour le commerce local. Quelques jours après la fête sportive, le conseil municipal témoigne d’une grande satisfaction. Ce véritable succès populaire qui réunit plus de 5 000 personnes est reconduit jusqu’à la Première Guerre mondiale.

  • Concours et fête de gymnastique à Bar-le-Duc, 1908.

En 1908, Bar-le-Duc accueille 58 sociétés de gymnastique dans le cadre d’un grand concours de gymnastique des unions lorraines. Avant la Première Guerre mondiale, nombre de ces concours sont partie intégrante des fêtes patriotiques. Les défilés et mouvements des gymnastes sont comparables aux enchaînements militaires. Dans l’Est, les manifestations sportives sont particulièrement imprégnées de l’esprit revanchard qui touche la France : des concours sont ainsi organisés en soutien des provinces françaises annexées à l’Allemagne, notamment à Nancy en 1907 et 1911.

  • Passage d’une course cycliste à Bar-le-Duc, 1909.

À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, les évolutions techniques puis la baisse des coûts permettent à la bicyclette de devenir un moyen de transport populaire en France. Dans la droite lignée des courses organisées par de grands titres de presse (le Tour de France à l’initiative du journal L'Auto, le Giro d’Italie via La Gazetta dello Sport...), le journal Le Sport organise le Grand circuit de l’Est. Dirigé par Paul Merklen depuis 1907, cet hebdomadaire se concentre sur l’actualité sportive de l’Est de la France. Si le journal perdure au moins jusqu'en 1911, la course cycliste de 1909 semble n’avoir été l’affaire que d’une seule édition.

Archives dép. de la Meuse, 

cotes E dépôt 460 / 2496 - E dépôt 460 / 2498 et 1 J 539 - E dépôt 460 / 2498

Le Tour de France

  • Photographie du Tour de France passant  à Montmédy, 1934.
  • Panneau indicatif du Tour de France, 1993.
  • Affiche du Tour de France en Meuse, 2001.

Le Tour de France a traversé à plusieurs reprises le département de la Meuse, depuis sa création en 1903 et dernièrement en 2022. Troisième événement sportif le plus regardé, la « Grande boucle » n’est pas qu’une compétition cycliste ; c’est également un évènement qui met en lumière les territoires parcourus ou les villes-étapes.

Ainsi, en 1934, la troisième étape du 5 juillet 1934, qui relie Charleville à Metz, passe par Montmédy (ici au niveau du Pont de la Chiers) et fait déjà l’objet d’un reportage filmé. En 1993, c’est le Lac de la Madine qui est mis en avant à l’occasion d’une épreuve de course contre-la-montre le 12 juillet.

Archives dép. de la Meuse, cotes 2 Fi 1388  - 204 J 783 - 1 Fi 1455

Les lendits

  • Lendits 1968 et 1969. Leçon des grands, USEP, 1968.
  • « À la fête des AEL, 4 000 spectateurs conquis par la grâce de la jeunesse », extrait de L’Est Républicain. 31 mai 1976.

Si le mot remonte au Moyen Âge, c’est seulement depuis les années 1880 qu’il est associé à la pratique de joutes scolaires. Après la Seconde Guerre mondiale, les lendits prennent la forme d’épreuves de masse lors des fêtes de la Jeunesse ou des écoles publiques, portés par l’USEP (Union sportive de l'enseignement du premier degré). L'épreuve emblématique est la fameuse « leçon d'éducation physique imposée » qui comporte des exercices de gymnastique répétés en amont par les classes, puis effectués le jour du concours sous la conduite d'un « moniteur général » qui commande alors tous les élèves rassemblés. Des épreuves individuelles et des animations se déroulent en marge de ces mouvements collectifs.

À Bar-le-Duc, les lendits ont lieu lors d’une manifestation en fin d’année, appelée « fêtes des amis de l’école laïque » organisée au Parc de Marbeaumont. Le phénomène décline progressivement dans les années 1980.

Archives dép. de la Meuse, cotes 73 Fi et 249 J 2678

Passage de la flamme olympique

  • Diplôme olympique décerné à Benoît Peudon pour sa participation au parcours de la flamme, 1992.
  • Carte indiquant l'itinéraire du passage de la flamme en Meuse, 4 janvier 1992.

Le relais de la flamme olympique est une course précédant les Jeux olympiqus modernes, au cours de laquelle la flamme est transportée depuis Olympie, berceau des Jeux antiques, jusqu'au stade de la cérémonie d'ouverture. Le passage de la flamme donne lieu à des évènements populaires et de multiples animations.

En 2024, la flamme olympique est de retour en Meuse, après un premier passage le 4 janvier 1992 à l’occasion des XVIe Jeux olympiques d’hiver qui se sont déroulés à Albertville (Savoie). Environ 5 500 relayeurs âgés de 15 à 20 ans avaient alors été choisis pour porter le flambeau sur 57 jours, de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaule jusqu'à son arrivée dans le stade à Albertville pour la cérémonie d'ouverture le 8 février. En Meuse, 35 jeunes porteurs, escortés par 7 postiers meusiens, ont parcouru avec la flamme un circuit allant des Islettes à Buzy-Darmont.

Archives dép. de la Meuse, cote 91 Num

Doc. originaux : coll. part.

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